Le réseau des écoles - Ecole Alsacienne de Sophrologie
Jean-François FORTUNA, bonjour, vous êtes directeur de l’école alsacienne de sophrologie, l’une des écoles membre de la SFS.
J’ai le plaisir de commencer avec vous un cycle d’interviews permettant de présenter à nos adhérents les spécificités de chaque école.
Merci de nous accorder de votre temps pour nous présenter l’EAS.
Pouvez-vous nous parler des origines de cette école ?
L’École alsacienne de sophrologie est une association loi 1908 (droit local spécifique) et existe depuis 1984.
À l’origine elle fut créée par 3 médecins dont le docteur Bernard Fintz, qui l’a longtemps dirigée.
Tous les 3 s’étaient formés à la sophrologie auprès d’Alfonso Caycedo, Jean-Pierre Hubert et Raymond Abrezol. L’école était donc initialement dédiée aux professions médicales puis elle s’ouvrit à partir de 1989 aux professions paramédicales.
Pour ma part, infirmier du secteur psychiatrique, spécialisé en pédopsychiatrie, j’y ai étudié à partir de 1989.
Dès 1990, j’ai créé un atelier expérimental de sophrologie appliquée à la pédopsychiatrie que j’ai dirigé pendant 5 ans, tout en continuant à travailler avec les enfants en milieu hospitalier jusqu’en 2012.
C’est en décembre 1999 que Bernard Fintz m’a passé le flambeau de la direction de l’EAS, lui-même prenant sa retraite.
Merci Jean-François pour cette présentation. Quelles sont aujourd’hui les spécificités de l’EAS ?
Avec mon équipe, nous avons conservé les bases d’une sophrologie médicale, prophylactique et pédagogique puis nous avons développé une spécialisation d’abord en accompagnement thérapeutique puis en sophrothérapie.
Très rapidement, j’ai introduit au cursus de formation des cours de psychologie de l’enfant et de psychologie du développement ainsi que des apports en psychanalyse.
En 2004 l’école a inclus à sa formation des études de cas cliniques.
L’EAS est par ailleurs devenue membre de la SFS en 2000 et a participé aux 1er, 2e et 3e Etats Généraux de la Formation en 2008, 2010 et 2011 ainsi qu’aux 4e en 2013.
Vous parlez de votre équipe, comment se compose-t-elle ?
Les séminaires sont organisés et animés par 3 personnes qui composent l’équipe « fixe » de nos formateurs : Lucie Tedon-Kiffel, Directrice Adjointe de l’EAS et Isabelle Curtil, Sophrologue et Sophrothérapeute et moi-même.
Différents professionnels, tous sophrologues, interviennent ponctuellement sur des problématiques spécifiques en lien avec leurs champs de compétences.
Comment se passe la formation des futurs sophrologues ?
3 titres sont aujourd’hui délivrés par notre école :
- Sophrologue, avec une possibilité de préparer l’obtention du titre RNCP,
- Sophrologue spécialiste de l’accompagnement thérapeutique,
- Sophrothérapeute
Pour chacune des formations, un nombre d’heures et des pré-requis sont définis et présentés sur notre site internet.
La pratique personnelle, vécue et expérimentée par le futur sophrologue, est considérée comme indispensable au sein de l’EAS et constitue un socle à l’évolution des futurs diplômés.
La formation est organisée en séminaires de 2 à 3 jours. Elle est résidentielle, ce qui est une spécificité de l’école, afin de permettre une véritable dynamique de groupe. La dynamique de groupe est par ailleurs également étudiée et fait partie de la formation.
Les entraînements et les études de cas sont supervisés et des supervisions de groupe sont organisées tout au long des études.
Enfin, ma directrice adjointe, Lucie Tedone-Kiffel, est appelée dans quelques temps à prendre la direction de l’école.
Jean-François, merci pour cette interview. Un mot de fin qui vous ressemble à l’attention de nos lecteurs pour le terminer ?
Sourire… Je suis très attaché à la valeur de la liberté.
Il nous est souvent présenté des « vérités » qui, en fait, n’en sont pas et il est donc nécessaire de les vérifier avant d’y croire et d’accepter. C’est de notre responsabilité. D’autant plus si nous nous en faisons les relais…
Interview réalisée par Judith Dumas
Pour découvrir l’EAS : www.sophrologie-alsace.com/