Rencontre avec Christine VARNIÈRE
Bonjour Christine VARNIERE, toi et moi nous connaissons bien car tu es l’une des deux précieuses assistantes de la SFS et nous travaillons ensemble sur la commission communication.
J’ai choisi de t’interviewer aujourd’hui pour permettre à nos lecteurs de mieux comprendre tes missions au sein de la SFS, mais aussi pour leur permettre une rencontre privilégiée avec la femme ET la sophrologue que tu es, indissociable l’une de l’autre !
Peux-tu nous en dire un peu plus sur ton parcours ?
Oui volontiers.
Je suis une voyageuse éprise de découvertes et j’aime aller à la rencontre de ce que je ne connais pas !
Pour cela j’ai la chance de parler couramment plusieurs langues étrangères.
Tu as fait des études en langues étrangères ?
Non, mais j’aime les langues et j’en pratique plusieurs. Après une licence en psychologie et un DEA en sciences de l’éducation, ma vie professionnelle a commencé à… New York ! où j’ai fait du bénévolat auprès des enfants et des sortants de prison dans le cadre d’une mission de réinsertion, de 1989 à 1991.
En 1991 je suis arrivée au Portugal au début de l’intégration de ce pays à la CEE. Il y avait alors beaucoup à découvrir et à bâtir, c’était passionnant !
J’ai commencé à travailler dans une entreprise d’informatique spécialisée en langues vivantes.
Mon profil polyglotte m’a permis d’obtenir un poste bien que n’ayant alors aucune compétence informatique et de me former progressivement.
C’est aussi au Portugal que je me suis initiée au yoga, à la méditation et aux thérapies énergétiques.
Malheureusement, avec la crise économique de 2004 l’emploi s’est raréfié et je suis revenue en France fin 2004 pour trouver un emploi.
Que se passe-t-il alors pour toi à cette date ?
En 2005 Benoît Fouché est élu Président de la SFS. Il cherche une compétence en informatique, idéalement sensibilisée aux pratiques à médiation psychocorporelle, plus spécifiquement la sophrologie, le yoga ou la relaxation.
Un ami nous met en relation et c’est ainsi que l’aventure commence pour moi !
Parle-nous de ta rencontre avec la sophrologie.
La sophrologie me parle dès que je la découvre et je ne cesse depuis de me nourrir par ma pratique !
À l’époque, j’y trouve un « rassemblement » entre le corporel, la méditation et la relation d’aide qui donnait une cohérence à tout ce qui avait jusqu’à présent retenu mon attention en le fédérant ! C’est donc une belle rencontre que je concrétise par une formation en sophrologie.
En 2006, je me forme à l’ISP, Institut de Sophrologie de Paris (1) et à l’IERSP, Institut Européen de Recherche en Sophrologie et Psychothérapie (2) de Théodore-Yves NASSÉ . Et je termine actuellement une formation d’orientation caycédienne à l’INES, Institut National d’Enseignement de la Sophrologie.
Quelles sont tes missions au sein de la SFS ?
Elles sont très variées et concernent notamment la gestion et la mise à jour du site Internet.
J’assure aussi le suivi des adhérents et la réponse à leurs questions, d’ordre administrative ou logistique.
Plus spécifiquement, je suis rattachée à la commission formation et RNCP pour ce qui concerne l’édition des diplômes et le suivi de la liste des certifiés.
En lien avec la commission Congrès et Évènements, je participe à l’organisation et la promotion des congrès et des journées professionnelles, notamment par la création du site internet du congrès.
Enfin, en lien avec toi sur la partie communication, je participe à la gestion des réseaux sociaux.
Voilà déjà un agenda bien rempli ! Mais je crois que ce n’est pas tout, non ?
Effectivement, en marge de la SFS je m’occupe aussi depuis 2006 du Forum Sophrologie Plurielle en collaboration avec Benoît Fouché, notamment le suivi et l’accueil des participants et des animateurs de cet évènement annuel ainsi que son organisation au plan événementiel et administratif.
Enfin, je coordonne et co-anime des ateliers de séances collectives des RD1 et RD3 pour l’ISSP.
Est-ce que tu trouves le temps d’exercer en tant que sophrologue ?
Sourire. Oui !
J’ai un cabinet près de République à Paris où j’interviens notamment sur les problématiques de sommeil mais aussi et surtout dans l’accompagnement des périodes de changement de vie au sens le plus large du terme.
Qu’entends-tu par-là ?
Cela peut concerner un changement de statut professionnel, un déménagement, une séparation et plus généralement toutes situations de changement de vie qui nécessite de s’adapter.
Sans doute tes nombreuses expériences en matière d’expatriation et de voyages t’ont-elles permis de développer et de transmettre de solides capacités d’adaptation.
Christine, merci pour la richesse de cet échange qui va permettre à nos lecteurs de mieux te connaître et de comprendre tes missions au sein de la SFS.
As-tu un mot de fin ?
Peut-être partager ma vision de la vie : faire face et s’adapter !
C’est ce que la Sophrologie m’a apporté et continue de m’apporter au quotidien.
Propos recueillis par Judith Dumas
Site internet de Christine VARNIÈRE : www.sophrologie.crossplanet.com/
1. NDLR devenu l’actuel ISSP, Institut de Sophrologie et Sophrothérapie de Paris.
2. NDLR l’IERSP fermera ses portes en 2012.