Rencontre avec MARCELLA
Marcella, bonjour, vous êtes sophrologue et auteure de « Hop Hop Hop je grandis », un livre paru le 2 octobre 2019 et annoncé dans notre dernière newsletter.
Nous avons eu envie de vous rencontrer pour comprendre ce qui vous a poussé à écrire ce livre. Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Eh bien, mes enfants tout d’abord ! En effet, je suis maman de 2 filles, toutes les deux nées un 2 décembre, à 18 ans d’intervalle.
Voici qui n’est pas banal !
Effectivement oui, et mes filles sont, dans mon parcours d’écrivaine, une immense source d’inspiration !
Dans la relation à l’enfant et la façon que l’on a de la vivre en tant que parent, dans l’expérience que j’en ai tout du moins, il me semble que l’on peut ouvrir un espace de co-éducation permettant de donner et de recevoir, et en cela de grandir ensemble !
Il y a une possibilité de réciprocité dans l’accompagnement du parent au « grandir » de l’enfant et dans cet espace de partage, le parent nourrit et se nourrit aussi de l’évolution de l’enfant. Pour tout cela, j’éprouve une immense gratitude vis à vis des enfants.
Marcella, comment vous décririez-vous ?
Rires…
Je suis une fille qui nage, qui marche, qui aime, une mère, une écrivaine et une sophrologue, tout cela avec un égal et immense bonheur !
Je cherche de la légèreté en toute chose, j’essaie de danser ma vie et de conserver précieusement ma capacité à m’émerveiller, chaque jour.
Je vois la vie comme un matériau que l’on peut malaxer comme une pâte à modeler !
Pour cela sans doute, j’accorde beaucoup d’importance aux mouvements, afin d’être dans la présence du corps, de ses sauts et galipettes ! Quelque chose me porte à penser le corps comme support d’évolution de la conscience.
Le corps en mouvement est un formidable moyen d’exploration du vaste monde. Le corps qui marche, pas après pas, va de l’avant, comprend que l’on peut tomber et se relever aussi, le corps qui danse comme autant de mouvements conjugués et construits et le corps qui s’amuse et renforce notre capacité de joie.
Comment rencontrez-vous la sophrologie ?
Ma rencontre avec la sophrologie est une véritable intrigue !
Depuis quelques années déjà, j’ai ouvert un bureau de création éditoriale baptisé « bureau de Marcella » qui propose des textes poétiques pour la communication institutionnelle et commerciale de différentes marques.
À l’époque de ma rencontre avec la sophrologie, j’avais un grand besoin de sortir de mon bureau !
Au cours d’une manifestation de sages-femmes où j’accompagnais ma fille ainée, je rencontre la sage-femme qui l’a mise au monde. Lors d’un diner par la suite, nous échangeons et en venons à parler de la sophrologie, à laquelle elle s’est formée.
La méthode retient toute mon attention, je me documente pendant plusieurs jours et je me pique au jeu d’un apport très complémentaire à mon propre métier ! C’est ainsi que j’ai suivi l’enseignement de l’Académie de sophrologie de Patrick-André Chéné.
Il reste que j’ai très envie de continuer à découvrir et comprendre la sophrologie, ce pourquoi j’ai fait plusieurs formations de spécialisations et je continue à me former.
Marcella, quelle sophrologue êtes-vous ?
Je me définis comme une sophrologue écrivaine qui fait le lien entre la sophrologie, l’écriture et le mouvement.
« Hop Hop Hop je grandis » est une audace et la réalisation d’un désir d’allier les trois.
Le magnifique retour de mes confrères et consœurs me réchauffe le cœur et me conforte dans l’idée de conjuguer écriture, sophrologie et poésie du terpnos logos.
J’ai la chance d’écrire quelques fois pour le magazine « Sophrologie Pratiques et Perspectives » ou pour « Sophromedia » et je peux ainsi explorer le territoire de l’écriture dans tous ses aspects en le conjuguant à la sophrologie.
La sophrologie, je la porte en moi et je voudrais la transmettre en utilisant les mots, le mouvement, alliés au savoir-faire technique. Une sorte d’invitation à une danse unique.
Alors, Marcella, pour notre enchantement, nous vous souhaitons de danser longuement ! Merci pour cet échange plein de vitalité comme autant de vœux à oser en ce début d’année.